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  • Photo du rédacteurKim Pelletier

Apprendre à se dire «non» pour limiter la spirale insatiable de la quête du bonheur.

Plusieurs articles nous sensibilisent à l’importance de mettre nos limites. Il est, entre autres, recommandé de le faire auprès de nos proches pour se respecter puis de dire «non» à nos enfants dans le but qu’ils connaissent les limites et apprennent à s’autoréguler dans des moments désagréables. Bien que nous le sachions, cela reste tout de même difficile. Cela est tout à fait normal. Et surtout, si nous n’arrivons pas à se dire « non » à soi-même.


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De génération en génération, nous considérons davantage l’importance de se choisir, de prendre soin de soi. Toutefois, cette belle intention semble maintenant influencer la majorité de nos décisions. En effet, nous souhaitons se sentir bien… presqu’en tout temps.


Alors, nous répondons à nos désirs immédiats. À titre d’exemples, nous nous disons :

  • « oui » à un restaurant rapide

  • « oui » à un café du commerçant

  • « oui » à une nouvelle cigarette électronique

  • « oui » à un texto au volant

  • « oui » à rouler un peu plus vite que permis

  • « oui » à une grignotine devant la télévision

  • « oui » à une autre tournée des réseaux sociaux

  • « oui » à remettre à plus tard une tâche hors de notre zone de confort

  • « oui » à un deuxième verre d’alcool

  • « oui » à s’acheter le même article que son collègue

  • « oui » à un voyage à la plage.


À une époque où presque tout est accessible, nous n’avons pas envie de se restreindre. Nous n’avons pas envie d’avoir l’impression de s’accorder moins d’importance que les autres qui se permettent ces petits et grands « oui ». Ainsi, nous agrémentons notre quotidien de plaisirs momentanés qui génèrent notamment de la dopamine à chaque occasion. Or, cette façon de se sentir bien est temporaire.


En cédant constamment à nos désirs, nous agrémentons notre quotidien de plaisirs momentanés. Cette façon de se sentir bien est éphémère.

Rapidement, nous cherchons de nouveau cette sensation de bien-être. Nous devenons, par conséquent, dépendants de ces satisfactions à court terme. La quête du bonheur peut, finalement, devenir insatiable et épuisante.


Pour ressentir un ravissement de notre vie plus immuable, il serait plutôt favorable de se donner l’occasion de reconnaître ce dont nous bénéficions déjà, d’apprécier les choses simples, de savourer chaque instant. Pour se faire, nous pouvons ralentir la course aux plaisirs brefs, et ce, en essayant d’abord de saisir quelques occasions pour se dire « non ».


À quel prochain désir imminent pourrez-vous résister ?


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